
Mon histoire
Pour commencer, vous pouvez m'appeler Niko. Je suis un jeune martiniquais originaire de la ville de St-Joseph, une commune située aux pieds de la forêt luxuriante des Pitons du Nord. Ayant grandi dans la plus belle commune de Martinique, j'ai développé un intérêt pour la nature grâce à mes professeurs et ma famille. Durant mon enfance, mes parents m'ont souvent emmené à Bouliki, ce qui m'a initié au monde de la forêt.
Je débute mon parcours scolaire à l'école Henri MAURICE de St-Joseph, puis je poursuis au collège Belle-Étoile de la même commune, pour finir celui-ci à l'AMEP de Redoute. Sur mon chemin, j'ai rencontré beaucoup de professeurs ennuyeux, et d'autres qui, au contraire, m’ont inspiré ou soutenu. Je pense notamment à Mr EUDARICK, Mme NOSIBOR, Mme MALSA et Mme RAQUIL.
Grandissant, mon chemin m'a mené en Guadeloupe à l'Université de Fouillole, où j'ai passé ma licence STAPS module APAS (Activités Physiques Adaptées et Santé). Grâce à ce diplôme, j'ai eu l'opportunité de me former auprès d’acteurs tel que Youry ROTIN de Coeur et Santé et Sandro LAUPA du Comité Régional Handisport de Martinique. Avec Sandro et le Comité, j’ai eu la chance de pratiquer et encadrer beaucoup d’activités physiques proposées aux personnes en situation de handicap.
N'ayant toutefois toujours pas trouvé ce qui me passionne, je m'engage dans quelques formations dans l'espoir de trouver ma voie. Puis un jour, je contacte un guide professionnel qui me propose de passer un probatoire afin d'obtenir mon droit d'entrée pour une formation dont je n'avais jamais entendu parlé : la formation DEA-AMM (Diplôme d’État d’Alpinisme - Accompagnateur en Moyenne Montagne).
Je commence alors une "PREPA" dans le but de réussir mes épreuves du Probatoire. Au départ, je me sens totalement perdu, n'ayant aucune notion de base. Tout ce que je connaissais, c'était la forêt de Bouliki et ses alentours. Je me rends bien compte de mes lacunes, du travail qu’il me reste à accomplir, donc je me nourris chaque jour de livre . Lors des nombreux moments passés avec les AMM de Martinique, j'écoute attentivement leurs conseils et je m'exerce An Ba Bwa avec Awou, mon acolyte. Durant cette "PREPA", nous avons réalisé notre premier bivouac itinérant de 5 jours, un rêve devenu réalité. Lorsque le jour de l'épreuve arrive enfin, je ne suis pas inquiet après avoir passé tant d'heures à me préparer auprès de mes aînés. Je garde une chose à l'esprit : je pars accomplir ma destinée.
Après avoir passé mes épreuves avec succès, j’accède au cursus du DEA-AMM pour une durée de trois ans : trois années qui changeront ma vie. Lorsque je commence cette formation je n’avais pas idée du . Au cours de mon cursus divisé en cinq UF (unités de formation), j’ai pu retrouver la Guadeloupe à plusieurs reprises. Chaque UF abordait une thématique spécifique tel que la sécurité en montagne tropicale, la sécurité en eaux vives, l’adaptation à l’effort, etc. Entre chaque unités de formation, j’avais de longue période de pratique et d’observation avec mon tuteur sur le terrain. Par moment, la formation s’apparentait à un rêve lorsque je devais organiser des bivouacs, apprendre des techniques de survie, passer des jours sous les Bwa avec mes acolytes. D’autres fois, elle s’apparentait plus à un cauchemar quand on devais marcher durant des kilomètres et des kilomètres, monter le campement la nuit, . Aujourd’hui je suis reconnaissant de cette discipline que m’ont inculqués mes aînés. J’ai également pu observer et apprendre à connaître les AMM de Guadeloupe qui réalisait leur recyclage en même temps que notre UF3. Nous avons pu sillonner la Soufrière et la Pelée dans tous les sens. Je n’oublie pas les moments passés en forêt avec mon collègue Axel ROUSSEAU qui m’a introduit au Manioc. Mon tuteur tout le long de mon cursus sera monsieur Félix MEYNIAC qui a eu la tâche difficile de m’accompagner, me suivre dans mon évolution et parfois me secouer un peu. Je garde une reconnaissance éternelle envers Félix qui a cru en moi depuis la PREPA jusqu’à l’examen final, il ne m’a jamais lâché. Le jour de mon examen final, je passe mes épreuves avec un grand succès et je réalise tout le chemin parcouru. Pendant ces trois années, j’ai passé de courtes nuits de sommeil entre le travail, la formation du DEA-AMM et la formation CQP Kayak que j’ai passé simultanément. Après l'obtention de mes diplômes, je décide de passer par une coopérative nommé EDEA. Après huit mois à avoir testé mon activité auprès de la coopérative, je décide enfin de créer mon entreprise sous le nom de FOUJE BENI.
Alors pourquoi la Fougère est-elle bénie ?
Pour comprendre la Fougère il faut retourner à son origine. La Fougère est une plante datant du Jurassique qui sera la toute première à produire des racines. Cette évolution va permettre une diversification du monde végétal avec l'apparition par la suite des plantes à fleurs et bien d'autres encore. . Ici, nous respectons la Nature, particulièrement la Fougère. Ainsi, je vous invite à rester béni, comme la Fougère qui a développé ses première racines, nous permettant aujourd'hui d'être témoin d'une nature si complexe et variée.
Je finirai par des remerciements aux personnes qui m'ont aidé tout au long de mon parcours : Félix MEYNIAC, Éric SAINT-AIMÉ, René DERSION, Bruno TAILLARD, Christian ZADICK, Max TEYLLIAM, Alex DOBAT, Victor HONORIN dit Dany, Abel, Axel ROUSSEAU, Jean-Albert PRIVAT, Nicolas NELZI, Maddy NORBERT, Laurie ROLLE, Albert SIBADO, Ludovic dit Awou, Corinne MALSA, Gabrielle PRIVAT, David BELFAN, Sylvain ELIAZORD, Betty ALCINDOR, Rodolphe CRISOLLES dit Tonton Wash, Marcel BOURGADE, Henri ANNETTE, et pour finir mes parents, Bernard DOMERGUE et Marie-Georges MEDAS.
Niko.
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